L'été est là !

4 juillet 2018

L'été est arrivé !

Après une courte prestation au pied de l'église de Tauriac pour la Fête de la Musique et un bon concert en 2 parties lors d'une douce soirée conviviale chez Marisol, SARAVOC prend du repos.

Je vais pouvoir me balader de fêtes en concerts, de stages en festivals.

Je ne me lasse pas de ces moments passés dans des hestejadas à taille humaine qui ne sont pas polluées par une sonorisation surdimensionnée gérée par un "sonorisateur" souvent dur de la feuille au point de monter au maximum les curseurs "basse " et "grosse caisse". J'aime lorsqu'il n'y a pas de fouille par un service d'ordre antipathique, pas d'écran géant, de places numérotées... J'aime avoir la tête sous le feuillage des chênes et les pieds dans l'herbe pour écouter lors de mes rendez-vous estivaux réguliers des artistes qui mêlent tradition, création et improvisation, musique et danse, conte et poésie, art plastique ou visuel, chants aux paroles lucides, humanistes, révoltées, amoureuses... Retrouver Benat Achiary, Bernard Lubat, Cocanha, Joan Frances Tisnèr et Jakes Aymonino, Guillaume Lopez, Sylvain Luc, Pierre Corbefin, Michel Macias, Rita Macedo, André Minvielle. Les écouter encore à Itsasu et à Uzeste...

J'ai d'ailleurs commencé le dimanche 1 juillet, jour d'inauguration du Festival des Nuits Atypiques à Preignac.

D'abord, un Tour du monde en musique avec Patric La Vau et son label Daqui. Des artistes que j'ai déjà pu écouter sur scène : Amestoy trio, le trio Benat Achiary, Ramon Lopez et Philippe de Ezcurra, l'Occidentale de Fanfare de Francis Mounier, le Peuple Etincelle de François Corneloup, Mieko Miyazaki, Angel Parra et "Gracias a la vida", et beaucoup d'autres également présentés avec les anecdotes et souvenirs personnels de Patrick Lavaud et extraits musicaux représentatifs : Samir Joubran, René Lacaille et le maloya de la Réunion, le kurde Sivan Perwer, le flamenco de Pascual Gallo, le Brésil de Celso Machado, le Burkina Faso de Koudoujou, la bordelaise-béninoise Perrine Fifadji, les Bâuls du Bengale, le violoncelle de Rufus Cappadocia, l'Albanie de Vranisht...

Puis de tendres, émouvantes et drôles retrouvailles avec Yannick Jaulin, le conteur vendéen que j'avais découvert au Festival du Conte de Capbreton et retrouvé à Libourne au mois de Février dernier. A Preignac, dans le beau cadre du Molin nèu, assis au pied de la scène, ce fut encore une heure et demie de plaisir en compagnie du Vieux qui raconte ses rêves, de la Femme au vautour avec son casque qui beurlotait, de sa mère qui a eu 5 enfants à la raballe et qui répétait souvent "I vaux rin", de Torgoul qui vivait dans le bois de l'Hermite et était capable de rapiloter les nuages pour les enfermer dans une brie....